L’entrepreneur à la recherche de financement pour sa start-up est souvent confronté à des difficultés quand il s’agit de déterminer la valorisation de celle-ci, car il manque d’éléments de décision. Il est importantnon seulement de savoir de quoi il retourne, mais également de connaître les méthodes pour y parvenir, et les erreurs à éviter.
Définition de la valorisation de start-up
La valorisation d’une start-up est une démarche qui vise à évaluer la valeur de celle-ci sur le marché. C’est le prix auquel l’entreprise pourrait être vendue à l’instant présent. Il s’agit d’une étape charnière, car elle conditionnera la rentabilité de l’investissement.
La plateforme et les experts My-ICV, joue le rôle d’agence de notation indépendante, propose aux start-uppeurs des méthodes de valorisation innovantes et efficaces. Elle les accompagne également dans les actions de levée de fonds en les mettant en relation avec des interlocuteurs fiables, dont des assureurs, des avocats et des développeurs.
Les termes valorisation et valeur d’une start-up prêtent souvent à confusion. La valorisation est l’évaluation que l’entrepreneur estime juste pour une levée de fonds, tandis que la valeur est la valorisation sur laquelle l’entrepreneur et l’investisseur se mettront d’accord à l’issue des négociations.Àla lumière de ces deux définitions, il ressort qu’une valorisation basée sur un business plan est indicative. Ce n’est qu’après la conclusion de la transaction que la valeur est effective.
Les méthodes de valorisation les plus courantes
Il est bon de souligner que la valorisation d’une jeune start-up n’est pas chose aisée. Et pour cause, elle n’a pas encore de réussite à accrocher à son tableau, et ce dans un contexte concurrentiel. La méthode de valorisation par l’actualisation des cash flows consiste à revoir les prévisions à moyen terme afin d’obtenir un business plan réaliste. Il en ressort divers scénarios, par exemple un retard au démarrage, des investissements supplémentaires ou des charges plus élevées.
Quant à la valorisation par les comparables (transactions similaires ou ratios du secteur), elle passe par une inscription à des bases de données qui répertorient le montant des transactions récentes (fusions/acquisitions d’entreprises non cotées, levées de fonds). Il est aussi possible de combiner les méthodes par l’actualisation des cash flows et par les comparables. Cela permet d’obtenir une fourchette de valorisation plus précise.
Les erreurs à éviter pour une jeune startup
Les entrepreneurs craignent souvent la dilution. Cela les conduit à surévaluer leur start-up, notamment en appliquant la règle des 20% à chaque tour de table.
Cet état d’esprit fait fuir les investisseurs qui ne sont pas à leur coup d’essai. Il est judicieux de tabler sur un taux de dilution plus faible, par exemple de 10 ou de 15%, au lieu d’un pourcentage élevé, alors que la start-up pourrait avoir du mal à décoller.
Une bonne valorisation et un partenariat gagnant-gagnant de l’entrepreneur et l’investisseur.
Pour une start-up, il faut toujours prévoir plusieurs tours de table, et une valorisation de départ trop élevée pourrait conduire l’investisseur à vouloir rééquilibrer les parts en sa faveur. Si l’entrepreneur affiche une valorisation raisonnable au début, il pourra toujours se rattraper au prochain tour de table, en mettant en avant par exemple l’atteinte ou le dépassement des objectifs du business plan.